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ville de vanves - Page 383

  • L’EQUIPE DE BASKET GPSO VANVES EN VOIE DE RETROGRADATION

    Que ce soit dans le journal Le Parisien que sur les réseaux sociaux, il a été fait état d ’une rétrogradation de l’équipe de basket GPSO Vanves alors  qu’elle était maintenu en Nationale 1 (NM1) à la fin d’un championnat écourté pour raisons sanitaires,  la Fédération française de Basketball (FFB) ayant annulé la seconde phase du championnat, avec les playoffs et les playdowns.  Elle devrait chuter d’une division du fait de moyens financiers, réduits,  la mairie ayant décidé de baisser sa subvention.

    Des signes avants-coureurs avaient laissé se dessiner un tel scénario. Et notamment lors du dernier conseil municipal du 27 Mars. Pierre Toulouse (ELLV) s’était interrogé sur la pérennité de la subvention versée à  GPSO Vanves Basket alors que le président de l’intercommunalité s’est tournée vers le Club de Levallois, et que les résultats ne sont pas mirobolants, ayant perdu ses 14 derniers matches. «Il faudra clarifier les choses concernant l’équipe de basket » avait laissé entendre le maire  avec sa maire adjointe chargée des sports,  A.C. Cahen. Il n’avait caché, ses derniers temps, montré sa volonté d’apporter quelques modifications dans la politique sportive de la ville et de d’en savoir plus sur la façon dont la subvention versée par la ville au Stade de Vanves, est répartie entre les sections. Une réunion s’est déroulée voilà une quinzaine de jours. Elle aurait été particulièrement orageuse entre les dirigeants du basket et le maire avec son adjointe qui n’aurait pas pipé un mot de la réunion. Certains au Stade de Vanves commence à regretter Maxime Gagliardi qui a été un maire adjoint des sports fort apprécié lors des mandats municipaux précédents. D’autant plus qu’il y a eu deux victimes en moins d’un an de mandat : La section boules lyonnaises qui a été éjecté de son local, pour y installer des vestiaires. Elle a été mis en stand by en attendant peut être des jours meilleurs. Et maintenant l’équipe première de basket. A qui le tour ?

    Le Stade de Vanves est en pleine tourmente. Ayant terminé dernier de la poule A de Nationale 1 masculine (NM1) cette saison, avec 3 victoires et 23 défaites, cette équipe GPSO Vanves Basket avait été soulagé par la décision de la Fédération française de basketball (FFBB) de ne pas jouer les deuxième et troisième phases, leur permettant de se maintenir dans la division. Il n’en restait pas moins que la situation économique restait problématique et le club était au cœur d'un problème majeur. D’autant plus que dans la foulée, ses dirigeants apprenaient, à travers un simple SMS, que la mairie aurait décidé de baisser la subvention au club. Cette dernière serait divisée par deux et passerait de 150 000 € à 75 000 € pour un budget global d’environ 500 000 €. Une diminution et une absence de soutien qui obligeraient le club à descendre d’un étage pour évoluer en N2 la saison prochaine. «On ne s’y attendait pas. Je peux entendre et comprendre qu’une mairie décide de baisser sa subvention pour un club dans le contexte actuel, mais ce qui nous gêne le plus c’est qu’on n’ait pas eu de réunion pour le moment pour discuter avec les élus. Pour pouvoir défendre notre dossier» confiait au Parisien Fabrice Bouchet, président de la section basket.

    Il est vrai que, monté en NM1 en 2019, le Stade de Vanves a connu deux saisons difficiles en NM1. Sauvé une première fois de la descente grâce au premier confinement en 2020, l'équipe essayait de se maintenir tant bien que mal cette saison. Ce problème de subvention pourrait tout changer pour le club qui perdrait alors des joueurs importants. Un départ était déjà connu, avec Raphaël Desroses, qui a terminé sa carrière après cette saison 2020-2021. «On a plein d’idées avec la volonté de multiplier des actions et des événements dans la ville, la situation n’est pas désespérée» pensait Fabrice Bouchet avant la réunion. Mais dés le début, avec cette montée en NM1, la création d’une équipe GPSO Vanves Basket en lien avec le projet d’une équipe commune aux villes de Boulogne et de Vanves était plombée pour une simple raison : l’opposition du maire tout simplement parce qu'il n'en avait pas pris lui-même l'initiative, ou qu’on ne l’en avait pas tenu au courant en amont avant de ce projet ne lui soit présenté tout ficelé. Des oppositions au sein du stade de Vanves, avec quelques comités directeurs très chauds, les répercussions financières de la crise sanitaire sur les finances communales, les piètres résultats…ont fait le reste.

  • VOILA 40 ANS A VANVES, UN CERTAIN 10 MAI 1981 VU SURTOUT PAR LA GAUCHE

    Après l’année « De Gaulle », l’année « François Mitterrand ». Les commémorations ont commencé avec les 25 ans de sa disparition le 8 Janvier dernier célébré à Jarnac par le président Macron. Aujourd’hui, est célébré le 40 anniversaire de son élection, le 10 mai 1981. Date à laquelle un socialiste a accédé pour la première fois à l’Élysée sous la Ve République. Devraient suivre le 50e anniversaire du Congrés d’Epinay qui s’est déroulé du 11 au 13 Juin 1971 où le futur président a pris la tête du parti à la Rose pour le conduire à la victoire 10 ans après, le 26 octobre, les 105 ans de la naissance de François Mitterrand. Et surtout, les 40 ans de l’abolition de la peine de mort, le 9 octobre 2021, avec pour témoin, son aedent défenseur de toujours, l’ancien président dministre de la Justice de l’époque Robert Badinter. 

    Il avait inauguré le square François Mitterrand un samedi pluvieux du 23 Novembre 1996 alors que Guy Janvier était maire de Vanves. Contrairement au square Marceau où les derniers gaullistes de Vanves se retrouvent chaque 9 Novembre et 18 Juin devant la plaque inaugurée en 1990, ce n’est pas le cas des derniers mitterrandiens vanvéens, sauf une fois pour le 30e anniversaire du 10 Mai 1981. Guy Janvier avait tenu le 10 Mai 2011, à déposer une gerbe devant la plaque se trouve juste en dessous du bureau du maire.  Ce jour là, certaines figures locales du PS d’alors, avaient confiés leurs souvenirs à l’auteur du Blog qui les rappelle, même si, pour certains, ils s‘en sont éloignés (du PS) rejoignant LREM. 

    «C’était l’annéede notre installation à Vanves. On était bien sûr super heureux et prêts à «changer la vie ». L’entrepreneur qui construisait notre maison avait une grosse cylindrée et l’avait laissé au garage, craignant qu’on lui confisque » se souvient Guy Janvier qui reste, en retraite, un militant de la lutte contre la pauvreté : «Je rêve qu’une gauche pragmatique et progressiste- qu’incarnaient si bien Michel Rocard et Jacques Delors – revienne au pouvoir en France et en Europe pour plus de justice et desolidarité. Beaucoup d’études montrent que les inégalités ont baisé pendant cette période. Il faut que la politique réponde à ces deuxdéfis : la pauvreté  le réchaiffement climatique »

    Antonio dos Santos, ex-directeur du Rosier Rouge et ex-tête de liste PS aux municipales de 2014 qui s’était marié juste un mois avant l’élection de Mitterrand, avait cru à un moment donné que c’était perdu comme beaucoup de français, en voyant se dessiner un crâne chauve puis le visage de François Mitterrand : « J’espérais un changement après avoir vu le Portugal se libérer de la dictature » confiait il. Josette Sala a entendu en même temps une clameur s’élever qui l’avait fait descendre dans la rue avec son mari. Claudine Charfe (FdeG) confiait que « le PC avait pris lors de ces élections là une claque ! On n’est pas descendu dans la rue. Mais on a bu le champagne ! » Jean Cyril Le Goff qui avait 11 ans s’était retrouvé sur les épaules de son père à la bastille.  Claire Papy (verts) se souvient être partie à la Bastille : « Tout était bloqué ! Mais c’était un moment de grande liesse. Il a plu et on a pris une douche bienfaisante ! »

    La ville était géreé  à l’époque, par une majorité RRR/UDF avec pour Maire Gérard Orillard,  Mitterrand avait obtenu la majorité avec 52,3% des voix contre 47,7% à VGE au second tour, ainsi qu’au 1er tour avec 27,3% des voix contre 25,1% à  VGE er 19,8% à Chirac. 40 ans après, beaucoup à droite, ont préféré oublier, ou alors se souviennent de cette élection comme d’une catastrophe,  encore que chez certains chiraquiens, ils n’étaient pas mécontent d’avoir faut chuter la maison Giscard. « On lui a fait payé son « oui mai » au référendum du Général en 1969 !» dit encore un gaulliste de vieille souche.  Quelques uns se souviennent d’une soirée mémorable du comité départementale du RPR des Hauts de Seine à la mairie d’Asnières pendant le débat TV VGE-Mitterrand sous la présidence de Charles Pasqua et Maurice Bokanowski, où ils avaient reçu quelques instructions. «Beaucoup pensaient qu’il ne resterait pas longtemps à l’Elysée, car on le disait condamné (par la maladie). Résultats : Il a fait deux mandats de 7 ans ! Comme quoi ! »

  • LES REPUBLICAINS EN VOIE D’ETRE DECONFINES A VANVES ET ET ISSY LES MOULINAUX PAR LES CENTRISTES

    La campagne de ces élections départementales à Vanves en est une preuve flagrante. Ne voilà t-il pas que le maire UDI de Vanves a accompagné le 1er tract des candidats Sandrine Bourg et Yves Coscas d’un petit mot de sa main dans l’enveloppe distribuée ces jours-ci dans les boites à lettre vanvéennes. Isabelle Debré n’a pas souvenir d’un tel soutien dans ses précédentes campagnes départementales, sans parler d’autres élections où les élus UDI vanvéens ont voté pour leur candidat plutôt que leur collègue maire adjointe de Vanves (aux sénatoriales).

    Il faut reconnaitre que pour l’instant les Républicains vivent des temps difficiles qu’a fait ressortir l’affaire Muselier en PACA à l’occasion des élections régionales. Un véritable feuilleton à la mode des tontons flingueurs. Certains vanvéens qui l’ont bien connu, se demandent comment Sophie Cluzel s’est embarquée dans cette affaire en se présentant aux régionales en PACA comme tête de liste LREM. Mais dans la circonscription de Vanves/Issy (10e des Hauts de Seine) la situation est identique depuis qu’Hibernatus a remporté son élection de deux voix face à son concurrent à la tête de la circonscription LR, qui a d’ailleurs déposé un recours.

    Depuis ces élections internes, deux poids lourds des Républicains de cette circonscription, ont annoncé avoir quitté un mouvement après prés de 50 de militantisme, puisqu’il s’était engagé à l’époque du RPR et de Jasques Chirac. Ils ont chacun écris un courrier à Christian Jacob, président des LR qui résume tout :

    « Qu’il est loin le sens de l’honneur.

    Qu’il est loin l’objectif de la grandeur de la France.

    Qu’il est loin le temps d’un mouvement tourné vers l’avenir.

    Qu’il est loin le temps des Jacques Chirac, Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, …

    La politique de la critique systématique, la politique de la chaise vide (voir les récents votes au Parlement), la stratégie des vierges effarouchées ne sont pas dignes d’un grand mouvement qui se voudrait rassembleur pour diriger le pays au service de l’ensemble des citoyens.

    Et, pour rester au niveau plus local de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine, force est de constater que Les Républicains ont bradé les intérêts du mouvement au profit de l’UDI et accessoirement de LREM depuis 2017. Un silence complice en 2017 lors de la destitution de quatre adjoints LR au maire d’Issy-les-Moulineaux, une promotion de plusieurs LR « félons » et supplétifs de l’UDI lors de la constitution de la liste des municipales en 2020 à Issy-les-Moulineaux, une réduction à seulement deux élus LR « flexibles » à Vanves (dont la belle-fille du maire UDI).

    Pour les élections départementales de cette année, sur Issy-les-Moulineaux, c’est un UDI qui est investi pour succéder à un LR. Les Gaullistes détenaient ce mandat depuis 1967, date de création du département des Hauts-de-Seine. Et je ne m’appesantirai pas sur le profil des remplaçants qui, s’ils sont bien LR, ne sont pas à l’honneur du mouvement. Pour ne pas dire plus.

    Quant aux élections internes au mouvement, elles ont manqué de transparence, avec notamment un candidat au poste de délégué de circonscription dont l’épouse est salariée du mouvement au niveau départemental et qui a pu utiliser dans sa campagne le fichier des adhérents au détriment d’un concurrent.

    Celles et ceux qui trustent aujourd’hui les postes de responsables du mouvement au niveau local, qui trustent les postes d’adjoints aux maires des deux communes sont principalement intéressés par le montant des indemnités à percevoir à titre personnel, mais aucunement par le noble service dû aux citoyens.

    Dès lors, il ne fait pas s’étonner de la chute particulièrement sensible du nombre des adhérents sur les deux communes en l’absence de toute communication depuis deux ans, mais dans un contexte de petites combines entre copains et coquins.

    Il est essentiel que le Mouvement se ressaisisse, redevienne force de proposition, rassemble largement».